Le terme de « constellations » explicite au mieux mon approche en terme de structure de recherche.
Il est très primordial pour moi mais également utile tant dans ma démarche plastique que théorique. La première fois que je l’ai rencontré et qu’il m’a paru aussi limpide et clair était dans l’ouvrage Constellations photographiques d’Anne Immelé.

La manière de penser les hiérarchies ou les liens entre les images ne peut pas être seulement linéaire.
Dans cet ouvrage, voilà comment elle (la constellation) se dessine : « La constellation de photographies est une forme d’organisation plus souple, plus libre et plus éclatée que la séquence linéaire ou que d’autres agencements comme le mur d’images. La constellation n’est pas soumise à une progression ou à une narration, elle n’implique pas d’unité, ni dans le format des photographies ni dans leurs thématiques. Au mur c’est une combinaison de photographies issues de corpus hétérogènes, dans laquelle c’est la relation elle-même qui devient l’enjeu. L’exposition sous formes de constellation est un processus actif, c’est en train de se faire. La fixité de chaque photographie s’anime, elle est mise en mouvement grâce aux relations, aux connexions des photographies entre elles.
(...)
Ces constellations photographiques relèvent en partie de l’intuition — ce qui transmet une énergie issue de la spontanéité et du tâtonnement d’une création à l’œuvre —, mais ce sont également des constructions, même si celles-ci se veulent volontairement précaires et temporaires; en témoignent la présentation de tirages sur papier, non encadrés. La fragilité du papier a remplacé les imposants tableaux photographiques, l’épreuve a remplacé l’objet.»
CONSTELLATION
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